Le spasme du sanglot est une manifestation de colère, de rage, de douleur ou de peur qui aboutit à la pâmoison ( qui peut être accompagné d’une perte de connaissance). Ce symptôme n’a aucun caractère de gravité.
C’est un réflexe de défense du système nerveux, une réponse exagérée du système nerveux qui contrôle la respiration et le rythme cardiaque de l’enfant.
Ce phénomène touche les enfants âgés de 1 à 3 ans, mais peut s’élargir à la tranche ( 6 mois/5 ans).
En dessous de 6 mois » par précaution » faire appel aux urgences.
Le spasme du sanglot ne cause pas de problèmes à long terme, il n’apparait plus après 7 ans.
Quels sont les signes?
Très spectaculaire pour des parents non initiés, provoquant une réaction de sur protection dont profite outrageusement l’enfant.
De peur de déclencher de telles crises les parents ( ou adultes) n’osent plus rien refuser à l’enfant qui se comporte alors en maitre tyrannique.
Ces spasmes se produisent d’ailleurs sélectivement lorsque l’enfant se trouve face à certains membres de sa famille.
La forme bleue représente 60% des cas. A la suite d’une contrariété, l’enfant se met à pleurer, il hurle et reprend de moins en moins son souffle, la phase expiatoire souvent silencieuse se prolonge de seconde en seconde, la bouche reste ouverte, aucun son ne sort, l’enfant est de plus en plus bleu, la cyanose s’intensifie et l’apnée survient! c ‘est la pâmoison!
Si l’hypnose se prolonge les adultes assistent à une syncope asphysique avec une perte de connaissance…
Après quelques secondes, l’enfant reprend son souffle et connaissance.
Quelles sont les causes?
contrariété/émotivité accrue de l’enfant/parfois la douleur
Conduite à tenir:
Dédramatiser la situation
N pas entrer dans le jeu de l’enfant car cela le confortera dans l’usage et l’entretien de ce moyen d’expression: c’est une façon d’échapper à une réalité déplaisante.
Pas de comportements excessifs de la part de l’adulte : ne pas céder aux exigences de l’enfant/ ni être trop sévère.
En évitant toute contrariété à l’enfant, celui-ci ne pourra jamais faire face aux frustrations, attitude qui n’aide pas l’enfant à se construire.
Éviter de trop manifester votre manifester votre inquiétude car l’enfant peut vite en jouer et multiplier les crises.
Comment aider l’enfant?
Le rassurer, le consoler ( mais en laissant un délai après la crise), lorsque la crise est passée, n’attachez aucune importante à l’épisode et montrez surtout pas que vous avez eu peur!
L’action éducative devra se centrer sur la gestion par l’enfant, des émotions qui l’assaillent.